Première étape...

Ouf... La "révolution" n'a pas fait trop de blessés. Personnellement, j'ai décidé de stopper ma participation au projet de vidéo, suite à une prise de conscience par rapport à la pertinence conceptuelle que ce (le nôtre et non l'ensemble des projets) projet prenait, mais également par rapport à mon appréciation personnelle de celui-ci versus l'impact qu'il aurait pu provoquer chez les gens, mais également chez moi. En reconsidérant le but premier du projet, soit aimer ce que je produit, j'ai décidée sans remords de consacrer mes énergies sur un projet que j'ai envie de réaliser depuis quelques temps et qui possède une signification particulière pour moi, par rapport à ce que je suis et sur quoi je souhaite travailler au fil du temps.

Avec ou sans surprise, j'annonce les bases de mon projet comme étant un projet engagé, je voudrais trouver une façon de faire bouger les gens face aux problèmes alimentaire et environnementaux auxquels nous devons faire face, auxquels nous devons nous confronter. J'ai envie de me servir de l'art d'une façon intelligente, soit en réduisant au maximum mon empreinte environnementale en créant peut-être une oeuvre éphémère, une oeuvre proactive qui ne culpabiliserait pas les gens, mais plutôt les conseilleraient dans leur envie de prendre part à la solution qui est peut-être coupée par leur sentiment d'impuissance face à la situation d'une ampleur mondiale et bientôt même galactique...

L'homme philosophe depuis la grèce antique et même encore, l'homme bouddhiste d'empire en empire, à tout de même courru à sa perte en suivant les traces du pouvoir, de la science, transformant ses ressources et fuyant parfois ses responsabilités.

Mais qu'en est-il de l'homme d'aujourd'hui, l'homme de demain également, jusqu'où est-il prêt à aller afin de sauver sa planète, celle qui le nourrit, l'abreuve et qui lui sert d,abri. Réside t'il toujours dans ce monde, ce monde qui tente de survivre dans sa transformation exponentielle, principalement dans les pays du sud qui tente d'émerger afin d'avoir une place au sein de la mondialisation? Vit-il plutôt dans un monde cellulariser, qui nous enfouit toujours plus dans des habitudes dirigées vers nous même et vers notre confort individuel? Cette transformation invisible a-t-elle transformée le monde, où l'étât des civilisations était-il le même auparavant? Cet homme est-il conscient du travail a effectué et est-il prêt à y faire face? Ressent-il le besoin de faire quelques chose pour aider la survie de sa planète?

Finallement, verrons-nous la fin des pluies de plastiques et des vies acides?

J'aimerais recevoir vos commentaires, reflections, texte... Donner un signe, puis d'autres gestes viendront tous naturellement.